Par Jeanne Becker.
Un peu de fraîcheur dans ce monde de brutes ! La rédaction a eu un véritable coup de cœur pour le sympathique James Kennedy, dont le dernier album en date s’intitule Home. Rencontre, et à l’occasion un entretien sur lui, sa musique, ses autres passions, le monde qui l’entoure. Sa vie, en fait.
James Kennedy nous a d’abord séduits par sa reprise de Prince sur Youtube, ‘Purple Rain’, ci-dessous. À noter : la cover de ‘Wicked Game’ n’est pas mal non plus !
Prince, une influence, un génie aux nombreux talents et instruments. ‘Quel musicien digne de ce nom ne considérerait pas Prince comme un génie ?’ D’autres modèles ? Les héros du rock alternatif. Frank Zappa, Pink Floyd, Jeff Buckley, Radiohead et Soundgarden. Une chanson préférée ? ‘Man in the Mirror’, de l’inimitable Michael Jackson. Il aime aussi Stevie Wonder et les Beatles. Côté francophone, il apprécie beaucoup Julien Doré et adore Chris(tine and The Queens), décidément reine en Grande-Bretagne.
James Kennedy est né à Cardiff, jolie ville portuaire située sur la côte des Galles du Sud, ville qui apparaît en long et en large dans le clip de ‘Hometown’. Le jeune homme ne nous dira pas en quelle année il est né, mais son parcours semble déjà fort impressionnant.
D’abord guitariste et producteur au sein de Konic records, il effectue ses premières tournées avec le groupe Kyshera. ‘Behind These Lies’ et ‘Gone’ rencontrent alors un franc succès.
Vient ensuite le temps de l’aventure en solo, elle aussi couronnée de succès. Il compose à la guitare et ne trouve pas d’interprète. C’est d’ailleurs pour cela qu’il se met à chanter ses propres compositions. Dieu soit loué. Parmi elles, ‘Home’ est son morceau préféré. Une confession, une chanson qui lui permet de se mettre à nu. La dernière chanson de l’album est la plus personnelle ; il y évoque ses peines et difficultés. Le refrain, quant à lui, invite à reprendre courage, à toujours trouver la force de surmonter les difficultés, seul ou accompagné. En effet, s’il l’on parcoure les commentaires de ses followers, on remarque que ses fans l’aiment en général parce que ses chansons leur ‘parlent’, les aident dans leur vie de tous les jours. James Kennedy, qui traitait auparavant davantage de politiques et de problèmes à l’échelle mondiale, revendique désormais plus cette honnêteté et cette intimité comme marques de fabrique.
Au jour le jour, James Kennedy aime voyager, faire du sport, et, surtout, lire, chez lui, à la campagne. Des recommandations ? Noam Chomsky, Richard Dawkins, John Pilger, The Demon-Haunted World: Science as a Candle in the Dark de Carl Sagan et Ann Druyan, ainsi que Risque de Dan Gardener. Niveau cinématographie, comme nous, il s’intéresse à tout ! Il ne se lasse pas du classique Monthy Python, La vie de Brian. Par ailleurs, il conseille à nos lecteurs de jeter un œil, si ce n’est déjà fait, à ‘The Visit’, sur Netflix.
Européen et fier de l’être, James regrette amèrement le résultat du vote Brexit et l’élection de Donald Trump. Adepte des tournées dans différents pays d’Europe, il aime la liberté de circulation qui est censée y régner et souhaite plus de solidarité européenne.
Actuellement, notre chanteur préféré travaille beaucoup, et son nouvel album sortira l’an prochain. Le contenu n’est pas encore exactement défini. Nous lui parlons de la récente disparation de Charles Aznavour. Of course, il connaît cette icône, une figure culturelle pour lui, bien plus qu’un Frank Sinatra à la sauce française. Revenons-en à l’avenir : il sourit en affirmant qu’il se mettra peut-être au français. La rédaction se tient prête !
Ci-dessous, une sélection à ne manquer sous aucun prétexte!